Micka nous livre son compte rendu des Triathlons de Surviv’Orne 2017:
Ce dimanche 2 juillet, Franck et moi même nous sommes levés dès potron-minet, direction La Ferté-Macé. Joël M. devait nous accompagner, mais une indisposition soudaine l’a obligé à rester à quai. Mais un Jöel n’en cachant pas un autre, nous avons quand même retrouvé notre arbitre Joël I.
Pour cette quatrième édition Franck s’alignait sur le M, et je tentais le L.
La natation a sans doute été le moment le plus agréable de la course : 3 km en deux boucles dans une eau à température idéale, avec une petite sortie à l’australienne pour garder le rythme. Jusque là, après 55 mn, tout va bien. Petit tour dans l’aire de transition et c’est parti pour 82 km de vélo dans l’arrière pays fertois. Et c’est là que le terme de Surviv’Orne prend tout son sens : on comprend vite après quelques grimpettes qu’il va être nécessaire de se mettre en mode survie pour aller au bout. 1200 m de dénivelé positif, sous un heureux crachin, dans un cadre magnifique mais sur des routes forestières tortueuses qui ne rendent pas, avec deux morceaux de plat faméliques entre un enchaînement de patates, ça entame un peu le physique. C’est après 2h53 d’effort (28,5 km/h de moyenne 🙁 ) que je pose enfin mon vélo. Je me dis que la cap ne pourra pas être beaucoup plus dure. J’avais raison : elle n’était pas plus dure, juste aussi difficile. Ça commence par un petit tour le long de l’étang (j’aime bien), suivi d’une grosse patate (aïe) et d’une route en faux plat interminable au bout de laquelle on fait demi tour, et retour au point de départ pour 3 boucles. Merci à Jérémy de ne nous avoir fait courir avec les cuisses chargées. Pour le coup, ça a été utile pour finir ces 19 km avec 200 m de dénivelé positif en 1h59 mn. Je finis la course en 5h51.
Après un en cas bien mérité, Franck nous a chargés moi et le vélo dans le kangoo pour le retour.
Franck, auteur d’une très belle course puisqu’il finit 15è du M au scratch en 2h33 avec notamment un vélo en 1h13 (3è meilleur chrono) ce qui est très fort vues les conditions.
A noter, une organisation et des bénévoles au top qui donnent envie de revenir : merci à Djamil et Guillaume.
Petit bémol : c’est quand même dommage qu’il n’y ait pas eu plus de participants.